
Bonjour !
Dans cette série d’articles spéciale consacrée aux lieux qui réinventent nos façons de produire, d’échanger et de vivre, nous partirons à la rencontre des femmes et hommes qui sont au cœur des Tiers-lieux.
Dans ce sixième article, nous vous embarquons à la Turbine.coop, co-gérée Sophie Malichier.
La responsable du Tiers-lieu

Sophie Malichier
« Le lieu doit s’adapter en fonction des usages, c’est un outil au service des utilisateurs »
Sophie travaille à la Turbine.coop depuis 10 ans et participe au projet d’agrandissement du lieu pour le Tiers-lieux.
Le Tiers-lieu
La Turbine est une Scop, donc société coopérative. C’est un statut qui permet de mieux rémunérer le travail plutôt que le capital.
Il s’agit d’une fabrique de services numériques d’intérêt général avec 3 piliers d’activités :
Accompagnements des organisations sur des projets de plateformes numériques collaboratives (par exemple le « Airbnb des collèges »)
Sensibilisation sur les données : acculturation à l’open data, comment protéger ses données personnelles, formation sur la gouvernance des data ; avec notamment le projet du Civic Lab dont le but est de réutiliser les données pour créer des services numériques intelligents au service de la société et du territoire
Un lieu qui accueille des coworkeurs et des salles qu’on peut louer. Une communauté qui permet une programmation avec des collectifs, des associations autour des enjeux de la transition, de la culture des données (Open Street Map, Energie commune, etc.) du numérique solidaire
L’important était d’avoir un lieu pour créer des animations autour des sujets du numérique.

Pour Sophie, le plus important pour le Tiers-lieu est l’équilibre entre un lieu accueillant, les gens qui amènent de la couleur au lieu et les activités qui s’y déroulent. « Le lieu doit s’adapter en fonction des usages, c’est un outil ».

Les utilisateurs de ce lieu sont à la fois des coworkeurs (plutôt des développeurs ou intéressés par ces sujets de la culture du numérique), l’équipe de la Turbine et la communauté des personnes qui viennent proposer des ateliers.

Les bénéfices sont multiples : ouverture des personnes sur différentes activités, discussions agréables sur des sujets complexes, une notoriété et une ouverture sur le territoire.
La suite du Tiers-lieu
Après une période de difficulté sanitaire, une longue durée de lancement du projet et des travaux, pour Sophie, la suite serait de mener un comité de programmation avec la communauté pour muscler la programmation des événements avec les associations et les collectifs qui ont été freinés avec la crise covid.
Le but est aussi d’impliquer et étoffer la communauté grâce à des ateliers (numérique citoyen, session hacking/protection des données). Le coworking devrait aussi être développé.

« Le lieu doit s’adapter en fonction des usages, c’est un outil au service des utilisateurs »
Maxime Kraemer
Comments