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  • Mérédith REVOL

L'imaginaire numérique : c'est parti pour de nouvelles expériences !


La crise sanitaire actuelle semble bousculer, plus que nos habitudes, nos modes de vie et de travail. Certains disent qu'elle est un catalyseur de la transformation... possible. Mais il ne faudrait pas qu'elle la cache. Si vous tendez l'oreille, vous entendrez parler de "monde d'avant", "monde d'après", "anciennes façons de faire", "entreprises du futur", ... Mais de quoi parle-ton ? Avant quoi ? Après quoi ? "Bah, la transition enfin ! "... Ah oui, pardon ! La transition... Énergétique ? Écologique ? Technologique ? Spirituelle ? Cosmique? Galactique ?... Oulà, je m'emballe. C'est que, tout semble se "transformer" en même temps. Car si la crise sanitaire a éclaté récemment, la 4ième mutation de notre société (après celle primitive, agraire, industrielle) : la mutation numérique, s'est amorcée il y a déjà une vingtaine d'année ! De nouveaux outils technologiques n'ont cessé et ne cessent de "pleuvoir". Ils enrichissent et transforment notre expérience en tant que consommateur de manière si considérable, que nous développons dans la foulée de nouvelles exigences, dans tous les autres domaines de notre vie. Nous allons jusqu'à rechercher du sens là où l'on ne se questionnait pas avant, créons de nouveaux usages, donc de nouveaux besoin... Et nous nous découvrons progressivement, ou pour certains brutalement, une nouvelle "façon" de voir la vie. Et pourquoi pas... comme ça ? Ainsi nous développons un nouvel imaginaire, une nouvelle vision de comment doivent se faire, ou même se vivre les choses.


Francis Jutand, Directeur Général adjoint de l'Institut Mines Télécom définit l'imaginaire numérique comme " une vision du progrès par l'expérience individuelle et collective".


À mesure que se forme ce nouvel imaginaire dans nos esprits, à mesure qu'il prend vie dans nos échanges et dans nos expériences quotidiennes, des distorsions se créent au sein des entreprises... Eh oui : les organisations actuelles sont "calibrées" pour réponde à un autre imaginaire, celui qui précédait, né de la révolution industrielle. Alors que faire ? Ne pas y prêter attention ? Maquiller la distorsion à coup de "buzzword" plaisants, de "visio-conf", de babyfoot dans les bureaux et de "Teambuilding" ? C'est risquer gros ! Car voyez vous, l'imaginaire d'un collectif, c'est une réalité Intrinsèque pour beaucoup. Traiter cette distorsion de manière superficielle, c'est prendre le risque de cassure, de perte de sens, et même de souffrance humaine lorsque cela conduit au burn-out ou à la dépression... L'être humain ne s'épanouit pas dans le mensonge, il s'enfonce et entraine avec lui son organisation (et vis versa!)


C'est pourquoi il est temps de se mettre au travail et de franchir le pas. Assumons de devoir repenser nos façons de travailler, d'apprendre, de manager, d'innover en entreprise ! Et assumons de le faire en cohérence avec ce nouvel imaginaire numérique, en pensant avant tout chose l'expérience dans sa globalité et dans toutes ses dimensions. L'Éco-design, vise la pleine conscience de l'impact qu'aura notre activité sur le monde. L'appliquer à l'expérience, c'est être conscient du vécu qui sera impacté par l'expérience. De quoi créer un avenir réjouissant et prospère, fondé sur des expériences positives et épanouissantes ... Au service des entreprises collectives !

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